Mi chiamo Simone e vengo da Roma, Italia. Ho intrapreso un progetto di EVS Short Term a Lille, Francia. Nonostante la mia scarsa conoscenza della lingua ho deciso di cimentarmi in quello che si è rivelato non solo un progetto di volontariato nel sociale, ma anche e soprattutto un’occasione di crescita e quasi una sfida personale. Proprio il fatto di non conoscere il francese mi ha spinto a cogliere qualsiasi occasione per migliorare le mie capacità: spesso conversando si ottengono più risultati che passando ore sui libri. L’aspetto più interessante è senz’altro l’esperienza lavorativa, che ti inserisce in una situazione del tutto nuova e ti porta a conoscere persone con diverse culture alle spalle.
Non mancano certo le difficoltà: doversela cavare da soli in un contesto totalmente diverso può essere spiazzante all’inizio, è come avere le vertigini guardando il cielo, perché si capisce che non esiste solo la realtà che si vive ogni giorno, ma c’è qualcosa fuori dalla propria quotidianità. Ma la maturità e la fiducia nei propri mezzi che si raggiunge alla fine del progetto è ineguagliabile, poche esperienze regalano tanto, a livello personale e interpersonale, chiedendo in cambio così poco.
Artcicolo sull’esperienza di Simone pubblicata su: www.lavoixdunord.fr
Simone Giannini est un jeune Italien. Il habite habituellement Rome. En ce moment, on peut le rencontrer au centre social Imagine, à Mons-en-Baroeul. Avec son sweat-shirt au drapeau transalpin et son dictionnaire Collins à la couverture barrée d’un gros « francese » qu’il consulte fébrilement dès qu’on prononce un nouveau mot, on ne peut pas confondre.
L’an dernier, il a passé avec succès l’équivalent du baccalauréat et aurait dû, logiquement, intégrer le cycle universitaire. « J’ai beaucoup hésité entre la mécanique et les sciences sociales, explique-t-il. Et puis, j’ai entendu parler de ce programme européen… ».
Simone aime beaucoup la mécanique mais ses parents sont tous les deux psychologues. Le choix était cornélien ! Finalement, le « service volontaire européen » a tranché. Il s’agit d’une immersion d’un an dans un pays étranger… une manière pour l’étudiant de découvrir des réalités différentes, de gagner en ouverture d’esprit et en adaptation aux situations nouvelles.
Pour Simone, tout va bien. La méthode du petit dictionnaire marche à merveille. Sans être encore un grand spécialiste de la langue de Racine et de Corneille, il gère déjà parfaitement les situations courantes. Quant au centre social Imagine, il n’en est pas à son coup d’essai ! Depuis le début janvier 2012, c’est le cinquième stagiaire de ce type qu’il accueille. Il en est venu de tous les pays. La dernière était même une Chinoise. L’Europe, c’est très grand ! A. CA. (CLP)